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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 00:01

A Marseille en 1720, le navire "le grand Saint Antoine" apporte dans sa cargaison de soieries et de tissus précieux, "le grand mal contagieux", en un mot la Peste.

 

legrandstantoine.jpg

 

Le navire arrivait des "Echelles du Levant" c'est a dire du moyen-orient actuel, syrie, Lybie ...

 

Toute la Provence ayant été contaminée, les Pennes Mirabeau aux portes de Marseille, le fut aussi.

 

Sur le site municipal de la petite ville, l'historien local en fait la relation, mais sans doute pensa-t-il que venir des "Echelles" n'était pas assez branché, aussi tranforma-t-il les Echelles en Seychelles endroit beaucoup plus attrayant il est vrai.

 

  -La Provence et notre commune connaîtront en 1709 la famine dû à un terrible hiver. De nombreuses familles se réfugieront à Marseille. En 1720, la peste introduite par le Grand St Antoine, navire arrivant des Seychelles, s'abat sur cette ville, anéantissant la moitié de la population et venant entre 1720 et 1721 faire des ravages sur les Pennes-Septèmes.

 

J'en ai fait la remarque, mais peine perdue, pour lui, le Grand Saint-Antoine, venait des Seychelles, sans doute les échevins marseillais y avaient trouvé un nouveau paradis fiscal ! -

in texto :

http://www.pennes-mirabeau.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1&Itemid=145

 

 

 

Et vogue la galère, la croisière s'amuse !

 

 

selma cayol

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 23:48

Recette de "ptisane" pour les gros rhumes de la poitrine, archives de la Gironde 1736.

 

elixir.JPG

 

Facile a réaliser, j'ai voulu essayer, je suis allée chez "le père blaize" à Marseille, j'ai présenté la recette dans son "jus", la vendeuse a lu, et m'a demandé combien je voulais d'Hysope, comme si on lui en demandait tous les jours...ce qui est peut-être vrai d'ailleurs.

 

J'ai suivi la recette, ça a bon gout, un peu sucré, sirupeux, mais ...efficace.

 

Essayer c'est l'adopter !

 

gironde1736.JPG

                                                               cliquez pour agrandir.

 

 

Sur deux pots d’eau fraiche il faut mettre une poignée d’hissope de celle dont les fleurs viennent blües ; un cart de livre de miel commun ; une bonne pincée d’orge et une douzaine de grains de raisin cuits sans le pépin, faire boüillir le tout jusqu'à la diminution d’un cart et écumer toujours pendant ce tems la, laisser reposer la ptisanne  et ensuite la vuider dans un vase pour la séparer du marc. Il faut en boire le matin à jeun chaude comme qui prend du thé, une grande verrée et pendant la journée a trois ou quatre reprises, l’on peut quand la ptisanne a sufisament boüilli y jetter la moitié d’un petit verre d’eau fraiche pour la decuire un peu.

in texto.

A votre bonne santé , selma !

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 13:12

"Q", la lettre qu'il ne fallait pas prononcer !

Jusque dans les années 20, la bonne éducation des jeunes filles auxquelles on enseignait l'alphabet, leur interdisait de prononcer la lettre Q, pour cause de bienséance.

 

Mais, lorsque l'on passe une grande partie de la journée a lire les registres du passé, et que l'on recense les mariages, dont certains (beaucoup) vu les ages disproportionnés et les fonctions des mariés,  des types de 40 ans bien pourvu en patrimoine et a qui on livrait des gamines de 15 ans, chair fraîche s'il en est (si, si ...) et leur faisaient illico des nichées de 10 enfants avant leurs 30 ans ! on peut se dire sans exagérer que la généalogie est dans la plupart des cas outre une affaire d'argent, une affaire de "Q"...dans tous les sens du terme (phonétique et autres).

 

DSC02144.JPG

 

Je sais ma prose est certes, un peu crue, mais qui pourra me contredire, si comme moi vous lisez les registres dans leurs intégralités. 

 

selma cayol

 

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 13:03

Il y eut des époques où les curés ne machaient pas leurs mots, et selon certains, il fallait appeller un "chat, un chat"... c'est ce qu'a fait Le vicaire Cheyrade à Vanxains en Dordogne, lors du baptème de cet enfant , lisez vous-même :

 

 

FRAD024_5MI21406_002_0285_21.JPG

 

 Hors du mariage point de salut !

 

Pauvre petit Antoine, il commence bien mal sa petite existence !

 

selma cayol

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 19:29

Ma tante affectionnait les sorties de groupes,les colos, etc, la voici en 1943 avec ses amies de travail et du quartier.

 

les-buissonets-mont-dhalluin-aout-1943.jpg

 

                                                           Villa " les buissonnets" Mont d'Halluin (nord)

 

 

Puis le 17 juillet 1951 à Reckem.

 

 reckem-17-juillet-1951.jpg

Ma tante et marraine Marie-Louise dite Malou est au second rang la seconde(robe fleurie) en partant de la gauche.

 

 

et ensuite en 1952.. le jeudi 24 juillet , encore au fameux "mont d'Halluin".

 

 

 girls-girls-girls-mont-dhalluin-jeudi-24-juillet-1952.jpg

 cliquez sur les images pour les agrandir).

 

 

selma cayol

 

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 23:01

Certains patronymes sont vraiment difficiles a porter, et lorsqu'au 18e siècle on les féminisait alors, ça atteignait des sommets. Heureusement en ce temps là, les mots n'avaient pas la même connotation que maintenant.

 

Aussi cette pauvre Françoise, non contente d'avaoir pour père un nommé Louis Con, pour son enterrement le curé avait cru interessant de féminiser son nom : Françoise Conne !

 

francoise-conne.JPG

 

 

Dieu merci, des decennies plus tard un curé compatissant a ajouté en catimini un "s" a ce nom de famille qui sans doute dans notre 21e siècle en aurait humilié plus d'un.

 

 

selma cayol

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 01:13

C'est bizarre hein, le plus souvent c'est l'inverse qui se présente, eh bien là, non !

 

Comme depuis plusieurs mois  presqu'une année, nous relevons tous les Cayol (caillol etc.) de Provence et d'ailleurs, un jour dans les registres de Toulon, je tombe sur un acte de naissance de 1894, un enfant né de Victor Vincent Cayol né à Entrechaux (vaucluse) et d'une mère inconnue. Je me suis dit sans doute la dame ne voulait pas de cet enfant ! ça arrive ce genre de chose.

minc-1.JPG

 

Je me rend à La seyne sur mer et hop en 1895 la même chose, là, je commence a me poser des questions. Aucune réponse évidemment.

minc2.JPG

 

 

Toujours a la Seyne sur mer en 1898, des jumeaux "mâles" et toujours de Victor Vincent Cayol et d'une mère inconnue.

 

minc3.JPG

 

cliquez sur les actes pour les agrandir.

 

 

Le cas n'étant pas courant, je me rend sur geneanet pour rechercher le fameux victor, et oh surprise, on nous apprend que le dit a une relation fructueuse avec une jeune dame du nom de Valérie Augusta Antonia Corriol, un jeune Auguste , celui de 1895 a La Seyne et que le pauvre enfant est mort pendant la guerre en 1917 et déclaré Mort pour la France, il avait 20 ans.

 

La fameuse Valérie, elle, fut mariée à 15 ans avec un nommé Antoine Félicien Rivas 20 ans en 1882, ils eurent une fille en 1883. Ensuite, plus rien sur ce Monsieur Rivas...

 

Soit, il est décédé avant 1895 et alors la "dame" pouvait se remarier et avoir son nom sur les actes de naissance de ses enfants.Mais apparemment ce n'est pas le cas !

Soit le mari était complaisant ...mais les enfants portent le nom de Cayol !

Soit elle quitte ce mari, vit avec Victor, mais comme elle n'est pas divorcée ....

 

ou....je ne sais pas, si quelqu'un a une idée, je suis preneuse !

 

Comme quoi, notre époque n'a rien inventé !

 

 

 

selma cayol

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 13:19

L'arrière grand-père de Thierry, Baptistin-Marius Cayol a passé quasiment toute sa vie sur les bateaux de la SGTM à Marseille, il était "capitaine au long cours" vers l'Amérique du sud.

 

baptistin-marius-cayol.jpg

 

D'un naturel peu sociable et peu causant, et mis a part de recevoir ses ordres, son équipage ne le connaissait guère.

 

Il avait pourtant un ami a bord, un petit animal qu'il aimait par dessus tout, bien qu'honni par les gens de mer : un lapin qu'il avait prénommé Eudes.

le-lapin-409831.jpg

 

Ils partagaient la même cabine et s'entendaient a merveille.Ils voguaient de concert sur tous les océans de la planête.

 

4247707141_e3b3602b26.jpg

 

 

 

Lorque l'heure de la retraite fut venue, Baptistin peu au courant des progrès du siècle, traversa la Canebière et mourut renversé par...une automobile.

 

 

selma cayol

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 19:16

Lorsque nous étions enfants, mes frères et soeurs et moi-même, nous ne manquions aucune fête de notre quartier, nous appelions cela " la kermesse". Il y avait un manège avec un "pompon" a attraper, un marchand de nougat, une "baraque a frites" , des jeux d'adresse, une course cycliste, avec des prix qui nous paraîtraient dérisoires a l'heure actuelle où tout est

"argent d'abord", des démonstrations de clubs de chiens de défense, notre père adorait cela. Une fanfare et le soir un bal sur la place du quartier suivi d'un petit feu d'artifice.

 

Oserai-je dire que nous trouvions tout cela magnifique.

 

Le matin il y avait une braderie, comme nos vide-greniers actuels, nous mangions des gaufres et des frites, en fait on étaient heureux.

 

selma cayol

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 20:14

En 1925, on entreprit de lutter contre la si meurtrière broncho–pneumonie des enfants et de les aguerrir contre les changements de température, pendant les cinq mois de bonne saison, l’après–midi, les enfants ont une provision d’air pur, bientôt leur teint devient hâlé, tranchant avec l’aspect de langueur qu’ils présentent souvent après l’hiver.

11_jardins_des_meres.jpg

 

C’est en petit la répétition de ce qui se passe à la mer pour les enfants des familles bourgeoises.

 

Les dépenses supportées pour les primes par la Sauvegarde des Nourrissons et pour le goûter par son associé, le Bureau des Ecoles, s’élèvent à 60 000 francs ; mais la provision de santé et de robustesse faite par les 400 enfants en moyenne qui fréquentent les jardins vaut bien cela. »

 

Ces "jardins des mères" furent institués par Gustave Dron, député-maire de Tourcoing.

 

 

Selma Cayol

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